dimanche 27 août 2023

Drummonville, Verdun

Pour notre dernière journée de voyage, nous nous rendons à Verdun chez Johanne, la soeur de Serge. Mais avant, nous faisons un arrêt à Drummonville, chez nos amis Louise et Paul. Maintenant qu'ils ont délaissé leur coin de pays en Beauce, nous pouvons les voir plus souvent, Drummonville étant à mi-chemin entre Québec et Montréal.

Le trafic aux abords de Montréal est un vrai cauchemar. Plusieurs routes barrées et des voies réduites rendent la circulation difficile. Heureusement que Johanne demeure à Verdun tout près du pont Champlain, nous n'avons pas trop à circuler dans Montréal.

Jeudi soir, nous allons souper au restaurant Crescendo sur le bord du fleuve  avec Johanne, Renaud et notre amie Julie Roberge. Julie, qui revient d'un voyage de 5 mois en Europe ainsi qu'en Angleterre et en Écosse, avait bien des histoires à nous raconter. Sa formation de prof et sa nature joviale font d'elle une personne qu'on écouterait pendant des heures.

Vendredi soir, nous nous rendons au théâtre l'Étoile à Brossard pour voir la pièce de théâtre "Le Dîner de Cons". De bons comédiens, une pièce pleine de rebondissements, c'est la recette parfaite pour une soirée réussie.


Le 26 août, notre dernière journée à Verdun, nous soulignons les 73 ans de Renaud. Avec leurs enfants et petits-enfants nous sommes tous réunis pour un souper champêtre dans la cour. On se souviendra de cette soirée agréable en famille.
 



Dimanche matin nous reprenons la route pour revenir à la maison. Après un mois à sillonner les routes de l'est du Canada, nous sommes contents de nous déposer un peu et de retrouver notre famille.

mercredi 23 août 2023

Cabano, St-Jean-Port-Joli

 La nuit fut froide sur le bord du fleuve St-Jean, à peine 6 celsius. Comme nous étions en pleine canicule en Ontario à la fin de juillet, nous n'avons  pas pensé apporter notre petite chaufferette électrique. Elle aurait été bien utile cette nuit pour nous garder au chaud, surtout quand j'ai dû me lever pour le pipi de nuit.

À 9h00 nous sommes en route pour St-Jean-Port-Joli, 400 km plus loin. Sur l'autoroute 2, nous croisons sur l'accotement  une charette attelée à un cheval conduite par des Amish. On roulait trop vite pour que j'aie le temps de les photographier. Il y a une communauté de Amish près de Woodstock, ils devaient se rendre là.

2 heures plus tard, nous nous arrêtons à  Edmunston pour remplir le ventre d'Oscar et pour vider nos vessies. Nous approchons du Québec.

Cabano semble être un arrêt  incontournable pour nous. Nous nous y étions arrêtés il y a plusieurs années lors d'un voyage en vélo, puis l'année dernière avec Catherine et Hugues. Alors, Parc Clair-Soleil nous revoilà pour notre pique-nique du midi et pour un petit tour à la boulangerie artisanale.
 

 

Nous nous arrêtons  à la poissonnerie Lauzier à Kamouraska puis nous continuons notre route sur la 132 qui longe le fleuve jusqu'à St-Jean-Port-Joli en passant par les villages de St Denis, Rivière Ouelle, la Pocatière et  St-Roch-des-Aulnais.

Nous sommes installés au camping Bonnet Rouge dans le village pour la nuit, sur le site 8 dans la section éloignée de la route ce qui nous assure la tranquillité. Ce soir nous faisons notre dernier feu de camp du voyage avec les quelques bûches qu'il nous reste.
 
La marina de St-Jean-Port-Joli



Réplique du bateau à vapeur Canadian de la compagnie Allan datant de 1954


mardi 22 août 2023

De retour au Nouveau-Brunswick

 Nous quittons la Nouvelle-Écosse  sous un ciel bleu mur à mur, comme pour nous dire "revenez nous voir, on aime la visite".

Par la route 2 en direction du Nouveau-Brunwick, nous traversons de jolis villages, des fermes, beaucoup de forêts et quelques lacs. C'est une région peu habitée et paisible.

Nous nous arrêtons pique-niquer au Centennial Park de Moncton. Les tables de pique-nique sont nombreuses, les enfants jouent dans les jeux et les jets d'eau, profitant des derniers jours de vacances.

Nous passons par Fredericton, donc une belle occasion d'aller saluer Dave le papa de Mona et son épouse Carol. Nous nous sommes donnés rendez-vous à l'église anglicane Christ Church où ils font du bénévolat. Ils font aussi du bénévolat pour Meals on Wheels. C'était agréable de les revoir et de partager des nouvelles de nos familles respectives.
 

Ce soir nous campons à Hawkshaw dans un camping privé sur le bord du fleuve St-John. C'est un très beau camping avec une jolie piscine mais le vent et le temps frais n'invitent pas à la baignade. Par contre, nous assistons à un superbe coucher de soleil.
 



lundi 21 août 2023

Five Islands

Un jour de soleil, un jour de pluie semblent être la norme en Nouvelle-Écosse. La jolie baie devant nous est bien triste sous la pluie. Nous paressons au lit, prenons un long déjeuner et pour se distraire lisons sur le blogue notre voyage au Texas, au Nouveau-Mexique. en Californie et au Wyoming en 2013. Que de souvenirs! C'est très agréable de lire les commentaires laissés par ceux qui nous suivent. À cette époque l'essence coûtait $0.79 le litre au Texas, présentement nous payons $1.90 le litre, tout un pas de géant. Comme la pluie ne veut pas nous quitter, nous regardons  la  vidéo-photos de ce voyage en musique. Une belle façon de passer le temps.

Après dîner, le temps s'améliore et nous allons marcher sur le bord de la grève. Pas facile de s'y rendre, même avec le plan du camping, mais en explorateurs aguerris que nous sommes, nous y parvenons. Nous voulions voir les falaises couleur ocre, nous les avons longées jusqu'au bout. Tout ça nous a pris une heure et demie.
 

   



En fin d'après-midi il faut partir à la recherche des douches. Cette fois-ci c'est une campeuse habituée des lieux qui m'indique le chemin le plus court qui prend quand même 7 minutes.

À 17 heures, surprise! le soleil se fraie un chemin entre les nuages et nous éblouit. Il vient nous faire un clin d'oeil pour notre dernière journée en Nouvelle-Écosse. Demain nous nous dirigeons vers le Nouveau-Brunwick.

Nous garderons de magnifiques souvenirs des endroits visités:  Meat Cove, Halifax, Peggys Cove, Liverpool, Pubnico, Yarmouth, Port-Royal et Grand-Pré, avec pleins de belles images dans la tête.
  

dimanche 20 août 2023

Grand-Pré

 Aujourd'hui nous continuons notre route en direction nord pour nous rendre au lieu historique de Grand-pré. C'est à cet endroit qu'a débuté la déportation des Acadiens en 1755.

Avec le traité d'Utrecht en 1713, la France transfère à la Grande-Bretagne la souveraineté de la région où vivent la plupart des Acadiens. Les 40 ans qui suivirent furent une période compliquée. Les Britanniques s'inquiètent de la population grandissante des Acadiens.

À cette époque, un affrontement majeur se profile entre la France et l'Angleterre pour la suprémacie en Amérique du Nord. Ce bastion francophone ne fait pas l'affaire de l'Angleterre. Elle exige  des Acadiens un serment d'allégeance sans réserve à la Couronne britannique, mais les Acadiens veulent rester neutres car faire ce serment voudrait dire qu'ils seraient envoyés dans l'armée pour combattre leur peuple, les français. Le lieutenant-gouverneur de la  colonie, Charles Lawrence, décide alors d'exproprier les biens et possessions des Acadiens et de les expulser.

Le 5 septembre 1755, dans l'église de Saint-Charles-des-mines, le lieutenant colonel John Winslow donne l'ordre de la déportation des Acadiens. Ne pouvant emporter que leurs biens transportables, environ 12,000 Acadiens et Acadiennes doivent abandonner leurs demeures pour s'embarquer à bord de navires vers une terre d'exil,  soit les 13 colonies aux Etats-Unis ou l'Europe.
 



Pour dissuader les Acadiens de revenir, on incendie leurs villages, ne laissant que peu de traces de ceux qui y vivaient depuis plus d'un siècle.

Nous visitons l'église-souvenir de Grand-Pré qui est en fait un musée avec des peintures représentant plusieurs scènes de la déportation ainsi que des écrits à ce sujet. Il y a l'allocution intégrale prononcée par John Winslow et la lettre de la Reine Élisabeth envoyée en 2003 reconnaissant les torts faits aux Acadiens lors de la déportation.

Nous terminons cette visite émouvante  par le visionnement d'un film sur cet événement tragique et historique  comportant des scènes animées et la prise de parole par un Acadien, une Acadienne de l'époque ainsi que le lieutenant-colonel John Winslow
 
La statue d'Évangéline, l'héroïne de Longfellow

Ce soir nous sommes au camping provincial Five Islands où nous avons une vue panoramique sur  le Bassin des mines.  Ce soir nous avons le plus beau coucher de soleil de notre voyage.
 

 


samedi 19 août 2023

Port-Royal et des jardins

 Enfin une journée ensoleillée, un temps parfait pour aller visiter le site historique de Port-Royal sur le bord de la Baie de Fundy. C’est ici que les Français, dirigés par Pierre Dugua Sieur de Mons, ont édifié en 1605  l’habitation de Port-Royal  en vue de faire la traite des fourrures avec les Mi’kmaq et établir une colonie. Les Mi’kmaq ont accueilli les colons français et ont partagé leurs savoirs traditionnels. Leurs chefs ont été invités à prendre part aux célébrations, dont l’Ordre du bon temps fondé par Samuel de Champlain pour remonter le moral des français durant les rudes hivers. Cela permettait aux hommes de bien se nourrir et de se divertir. En plus de Samuel de Champlain, qui était cartographe, il y avait parmi l’équipe Jean de Poutrincourt et Louis Hébert, apothicaire, qui a transcrit plusieurs recettes obtenues des Mi’kmaq pour soigner certaines maladies et blessures. C’est ainsi que fut découvert le thé d’épinette pour prévenir le scorbut. Il ne le savait pas mais ce mélange fournissait la vitamine C dont les français manquaient en hiver.

Nous prenons la visite guidée en français avec Pierre qui personnifie un marin venu en 1605. Une visite qui devait durer 1 heure a finalement duré 2 heures et demie.  C’est que Pierre connaît bien l’histoire de Port Royal au fil du temps et il aime raconter. Il a un bon sens de l’humour et n’hésite pas à nous raconter des anecdotes telles que celle des deux prêtres qui ont accompagné l’expédition, l’un catholique et l’autre huguenot.  Ils ne s’aimaient pas et Pierre Dugua a dû à plusieurs reprises les séparer car ils se battaient. Tout cela est raconté dans les relations des Jésuites de la Nouvelle-France.


Une peau de fourrure en échange de 2 couteaux
 
La maison du gouverneur, Pierre Dugua

 
La maison de Louis Hébert, l'apothicaire

 

La chapelle
 
Le dortoir des artisans
 
La salle des membres de l'Ordre du bon temps
 
Le puits datant de 1605

En 1607 Pierre Dugua de Mons perd le monopole du commerce de fourrures. Donc faute de finances, les colons quittent les lieux. En 1613, l’habitation est attaquée par des colons anglais de la Virginie. Les bâtiments et les marchandises sont détruits. Ce que l’on voit aujourd’hui est la reconstruction de l'habitation entreprise en 1939.

Après cette visite très intéressante, nous allons nous promener dans les jardins historiques d’Annapolis Royal. Les sentiers, les fleurs, les arbres font de cet après-midi un réel moment de détente.

 


vendredi 18 août 2023

Pubnico, Yarmouth

 Et oui, il a plu toute la nuit et nous avons hâte de prendre la route ce matin, deux belles visites nous attendent.

Nous débutons par le village historique acadien de la Nouvelle-Écosse à Pubnico où on se retrouve au début des années 1900. Le village fut fondé en 1653 par Sieur Philippe Mius D'Entremont et il est encore habité par les descendants des familles francophones fondatrices. Les acadiens de ce village furent déportés durant les déportations de 1756 et 1758 mais ils sont revenus 11 ans plus tard ... pour y rester. 

Nous visitons en premier lieu la maison de Charles Duon datant de 1832. Danika Surette-d’Entremont nous accueille et nous explique que deux familles vivaient dans la maison à l’époque et ils avaient en tout 21 enfants. Quand les enfants étaient capables de monter les marches, ils couchaient dans le grenier (dortoir) au 2 étage.

 

Nous nous rendons ensuite à la forge de Reuben Trefry datant de la fin du 19e siècle. Le bâtiment abrita la forge du village jusqu’en 1938.  Le forgeron, un autre D’Entremont, nous fabrique un clou avec nos initiales S P. À l’époque, le forgeron fabriquait des fers pour les bœufs car ce sont ces animaux qui étaient utilisés pour les travaux sur la terre et pour le défrichage.

 

Un fer à cheval, un fer à  boeuf

Nous arrivons ensuite à la maison de Maximin d’Entremont datant de 1856. C’est là que nous accueille Alexandra d’Entremont qui est en train de préparer les pièces pour faire une courtepointe. Elle nous montre différentes courtepointes qui étaient fabriquées à partir de sacs de coton qui avaient contenu de la farine ou autres produits de cuisine.


 

Alexandra nous explique des expressions acadiennes

Nous voilà maintenant chez le fabriquant de bateaux, Hubert d'Eon, qui fut longtemps pêcheur mais qui maintenant s’adonne à sa passion pour le bois.  Le doris était utilisé pour pêcher la morue au large tandis que le punt servait à se déplacer le long du rivage. Hubert nous fabrique des pegs en bois qui servaient à barrer les pinces du homard.

 

Le doris

Voici l’histoire que nous a racontée Hubert d’Eon, qui démontre bien le sentiment qu’avaient les acadiens envers la Sainte Église. "Un petit garçon brassait de la bouse de vache avec un bâton sur le bord de la route. Le prêtre qui passait par là lui demande "Que fais-tu mon garçon?" L'enfant lui répond "je bâtis une église ". Le prêtre lui demande "Veux-tu faire un prêtre ?" L'enfant lui répond "Je n'ai pas assez de marde pour ça ".

Nous arrivons à Yarmouth sous la pluie et dans la brume.  Après un arrêt à l’épicerie, nous nous rendons au Musée des pompiers. Ah! que nous aurons des histoires à raconter et des photos à montrer à notre fils Joël, pompier de métier.  Nous sommes accueillis par 2 jeunes garçons de 18 et 20 ans qui parlent un peu français et qui sont étonnés de rencontrer des francophones de l’Ontario.  Connor, le plus jeune, voudrait parler plus souvent français mais, comme il dit, tout le monde ne parle qu’anglais ici. Je l’encourage à poursuivre ses études en français et de préférence dans une ville en majorité francophone.  Il semble être intéressé.

Le musée contient un grand nombre de véhicules  de pompiers dont le plus ancien date de 1819.  Il y a eu une grande évolution sur la fabrication de ces engins. Il y a aussi des casques de pompiers, des costumes et plusieurs artefacts. 


Le steamer de 1863
 
L'engin à mains de 1840
 
L'engin à  mains, le plus vieux, de 1819
   
Chapeau de pompier de 1819

Viel uniforme de pompiers

Le chien fétiche des pompiers est le dalmatien. Pourquoi? Parce qu’il a développé un lien très fort avec les chevaux, qui étaient utilisés à l’époque pour tirer les engins. Le chien leur tenait compagnie pendant les longues périodes entre les feux. Quand il y avait un feu, le dalmatien courrait à côté du véhicule à incendie.

Ce soir, pas de feu de camp au camping de Dunromin au nord d'Annapolis, car le temps est encore à la pluie. 

jeudi 17 août 2023

De port en port

Nos plans n'ont pas fonctionné comme prévus aujourd'hui. Nous voulions aller marcher sur le sentier Port Joli mais le plan du camping est si imprécis qu'on ne le trouve pas.

Oscar sur le site 17

En voiture, nous nous dirigeons vers Port Joli de l'autre côté de la baie où se trouve le parc Kejimkujik Bord de mer réputé pour ses sentiers, mais Serge en a mare des routes de gravelle avec d'énormes trous ... et nous rebroussons chemin.

Nous reprenons la route 3 pour nous rendre à Port Mouton. Ce petit village de pêcheurs n'est pas très accueillant pour les touristes car il n'y a aucun endroit public pour s'arrêter. Tous les endroits intéressants sont indiqués "private".

Nous continuons sur la route 3 jusqu'à Summerville sur le bord de la mer qui est vraiment joli. On se dit, voilà notre chance car il y a quelques belles auberges, mais des travaux majeurs de reconstruction de la route sont en cours. Après avoir attendu 10  minutes pour avancer, nous continuons  notre route derrière un pick-up avec une énorme affiche "Follow me - Do not pass". Sur la voie de droite, de gros camions s'affairent à étendre de l'asphalte. Une fois passé tout ce chantier, nous arrivons en pleine forêt et rejoignons la route 103. Nous sommes presqu'arrivés à Liverpool où nous étions hier, donc nous prenons la route en sens contraire pour revenir au camping.
 

Pas de dîner au bord de la mer aujourd'hui.  Heureusement une brise légère chasse les moustiques et il ne pleut pas.

Pendant que Serge fait une sieste, je pars une autre fois à la découverte du sentier Port Joli. Je longe la grève dans les deux sens mais toujours pas d'indication de sentier. Je reviens bredouille au camping au bout de 45 minutes.

Pas d'électricité, pas d'internet, je débute donc la lecture du livre "Le camélon, de Marc Ruskin" en format numérique.
 
Le souffleur de feu

Le déluge nous rattrapera cette nuit, 10 mm de pluie sont prévus et autant en avant-midi. Nous partirons tôt demain matin. 

Je ne recommanderais pas ce camping ou tout au plus pour un soir seulement afin de couper le trajet d'une journée.

mercredi 16 août 2023

Liverpool

Non, nous ne sommes pas dans la ville des Beatles mais sur la côte sud-est de la Nouvelle-Écosse. Le temps est encore grisâtre, mais le soleil s'annonce pour l'après-midi.

Notre première activité de la journée à Liverpool, une heure et demie au lavomat de la ville. Au camping de Kejimkujik il n'y avait pas de laveuses et de sécheuses malheureusement. Je n'ai jamais vu un lavomat aussi garni: 16 laveuses et 14 sécheuses. Maintenant tout est propre, tout est sec, même nos draps de lit.

Après un arrêt à l'épicerie, il fallait bien, il ne reste plus de vin,  nous allons dîner sur le terrain du phare Fort Point. Ce midi c'est du homard sur une baguette de pain.
 

En ville, toutes les bornes-fontaines sont déguisées en petits soldats britanniques; c'est joli à  voir.


Puis nous allons visiter le musée de Queen's County. C'est ainsi que nous apprenons l'histoire des corsaires en Nouvelle-Écosse et le rôle qu'ils ont joué au cours de la guerre de 1812-1814 entre le Canada (colonie britannique) et les États-Unis.

Contrairement aux pirates, les corsaires devaient obtenir une autorisation du gouvernement pour attaquer les navires ennemis en temps de guerre. Au début de la révolution américaine, les corsaires américains sillonnaient les côtes et  s'emparaient des navires aux quais de Liverpool. Jusqu'à la fin de la guerre de 1812-1814, 30 navires corsaires battaient pavillon à Liverpool afin de protéger le commerce entre les Indes de l'Ouest et la Nouvelle-Angleterre.

Le bateau corsaire Liverpool Packet, sous le commandement du fameux capitaine Joseph Barss Jr, a causé la panique le long de la côte de la Nouvelle-Angletterre en capturant 50 vaisseaux américains. Le propriétaire du navire, le marchand Enos Collins de Liverpool, est devenu millionnaire avec le butin amassé.
 

 

Après avoir visité la maison de Simeon Perkins, ardent loyaliste, qui aida à financer de nombreux navires corsaires de Liverpool, nous nous rendons au camping du parc provincial Thomas Raddall.  
 

Tous les sites sont sans service, de grandes dimensions et entourés d'arbres, par conséquent les moustiques sont en grand nombre. Il y a même un avis d'ours présents  dans la région.

Ce soir nous prenons le thé et le dessert au coin du feu. Pour $5 nous avons eu du bois à volonté,  on en profite.