jeudi 3 août 2023

Amqui

 Nous quittons le Parc du Bic par la route 1 ouest qui conduit à l'accueil du Cap-à-l'Orignal qui est le meilleur accès au parc, puis nous continuons vers l'est sur la 132 jusqu'à Amqui.

Avant de nous rendre au camping, nous nous dirigeons vers le parc régional de la Seigneurie de Matépedia qui, selon Google, est un très beau site. Le GPS nous conduit au bout d'une route en terre battue pleine de trous où il y a un petit stationnement et l'indication d'un sentier. Même s'il n'est pas très invitant, nous nous y aventurons mais rebroussons chemin assez vite devant son aspect peu entretenu. Nous n'étions sûrement pas au bon endroit car sur le site web du parc, on voyait une belle baie et des tables de pique-nique. Impossible de convaincre Serge d'explorer une autre route. Nous allons donc nous installer au camping d'Amqui. Notre site no 24 est sur un promontoire qui surplombe le lac Matapédia. L'emplacement est bien mais les sites 25 et 26 auraient été mieux. C'est un camping de ville avec une piscine, des jeux pour enfants, une marina et c'est tout. Ce soir on nous livre du bois et nous avons un beau feu de camp.


La nuit fut fraîche, à peine 6 celsius, mais nous étions bien au chaud dans nos sacs de couchage. Vers 10h nous partons pour voir la chute à Philomène située à 13 kilomètres d'Amqui. Un sentier nous conduit  au pied de la chute, 30 mètres plus bas. De là nous voyons les courageux alpinistes emprunter le pont suspendu et escalader la falaise avec un guide. Ils sont équipés d'harnais, d'équipement de sécurité et de casques oranges. Après avoir traversé  deux passerelles et s'être rendus au sommet, ils redescendent par une tyrolienne. Décidément pas un sport pour nous et je me demande si Thierry et Joël s'y aventureraient.
 
En descendant au bas de la chute
 


Ils grimpent le long de la falaise

La descente par la tyrolienne

Pour ma part, la remontée au haut de la chute par les escaliers fut assez de défi.
 

Nous décidons ensuite d'aller pique-niquer au Parc de la Pointe à Causapscal. Facile à dire mais pas facile à faire car une affiche "route barrée " nous empêche de nous y rendre (semble-t-il). Nous suivons le détour qui nous conduit pendant 20 kilomètres à travers les champs par le rang 1et le rang nord, souvent sur une route de terre rocailleuse. Je vois le parc sur Google Map mais l'enseigne "route barrée" apparaît à nouveau, nous sommes à 3 kilomètres de notre objectif. Serge veut retourner mais je me dis que les gens qui vivent dans le coin ne doivent sûrement pas se taper toute cette route pour rejoindre la route 132. Nous arrivons finalement au parc et découvrons que la fameuse barrière est après le parc et que celui-ci est juste à côté de la 132. 

Finalement le parc ne paie pas de mine et nous n'avons même pas le goût d'y pique-niquer. Nous reprenons la 132 et allons dîner au camping après un arrêt à l'épicerie pour acheter des épis de maïs, notre récompense après tant de d'efforts et de persévérance.

C'est calme dans notre secteur du camping devant le lac Matapédia. Nous passons l'après-midi à lire sous l'auvent en attendant la pluie qui s'annonce pour la soirée.

Demain nous partons pour le Nouveau-Brunwick.

1 commentaire:

  1. Ouin, j’étais plus casse cou dans ma vingtaine, maintenant je ne pense pas que je m’aventurerais là. Belle randonnée par contre TB

    RépondreSupprimer