Québec

 Après avoir quitté la maison en ce 27 juillet, nous faisons un premier arrêt à la caserne de pompiers où Joël travaille, pour aller chercher la tasse et la nappe qui manquent dans Oscar depuis la dernière fois qu'il l'a emprunté. La nappe qu'il a apportée n'est pas la mienne mais celle de Julie. Je ne pense pas que Julie serait contente de se retrouver avec ma petite nappe carottée rouge. J'irai donc chez Canadian Tire m'en procurer une autre au cours de notre voyage.

C'est une longue route pour se rendre à Québec, aussi longue que Toronto-Paris en avion mais au moins on peut arrêter se dégourdir les jambes et aller pique-niquer à mi-chemin.

A Québec, nous nous rendons chez Louise Falardeau, la mère de Julie, pour aller chercher les produits d'érable commandés par notre famille. Il y a du beurre d'érable et bien des cannettes de sirop.   Nous nous rendons ensuite au magasin Eugène Allard sur le boulevard Pierre-Bertrand pour chercher du sirop de pamplemousse et de menthe Teisseire. C'est le seul endroit où nous pouvons nous en procurer à Québec. Depuis notre voyage en France, nous (enfin moi) sommes accros à ces délicieux sirops pour arromatiser l'eau et le vin rosé. 

Enfin, nous arrivons chez Louise (ma soeur) et Richard qui demeurent maintenant à Sainte-Foy où nous séjournons deux jours.  Leur condo est très luxueux et très bien décoré, il faut dire que la fibre artistique c'est ma soeur qui en a hérité. 

Vendredi soir, nous allons souper au restaurant L'Envers resto-ambiance dans le marché du Campanille avec mes cousins Daniel et Gabriel qui sont originaires de Normandin au Lac St-Jean mais qui demeurent dans la région de Québec depuis plusieurs années.  Mon Dieu! qu'on a eu du plaisir à se remémorer des souvenirs d'enfance et à parler de nos projets. Nous aimerions qu'ils viennent nous visiter à Whitby mais ça leur semble bien loin l'Ontario.

En compagnie de Daniel et Gabriel

Samedi matin nous partons tôt (8h30) pour aller marcher le long de la promenade Samuel de Champlain sur le bord du fleuve St-Laurent. Les travaux d'aménagement entrepris depuis quelques années ont fait de cette promenade un lieu agréable et très esthétique. L'ajout d'une piscine qui donne l'impression de s'écouler dans le fleuve, d'une plage sabloneuse, de jets d'eau, d'une station de voile et de plusieurs quais avançant dans le fleuve font de la promenade un lieu très couru par les citoyens de Québec et les touristes. Il faut arriver tôt pour y trouver un endroit pour stationner.

A la promenade Samuel-de-Champlain

La piscine

A Québec, nous retrouvons de la famille et des amis.  En ce samedi, nous allons dîner chez Claire et Claude, cousins de Serge, que nous retrouvons toujours avec plaisir. Nous allons marcher dans le boisé de leur quartier puis partons ensuite pour aller souper au restaurant avec Danielle, mon amie d'enfance, et Lise, la cousine de Serge. Elles nous ont si souvent accueillis que ça nous fait plaisir de les gâter un peu. C'est d'ailleurs chez Lise que nous crèchons pour les deux prochaines nuits. Elle demeure encore dans le quartier Orsainville où nous avons vécu pendant 18 ans. 

Dimanche, c'est sur le bord de la rivière Saint-Charles que nous nous rendons visiter nos amis et anciens voisins Lise et Yvan. Cette amitié perdure depuis 53 ans et nos enfants ont grandi ensemble et sont encore en contact. Après un délicieux repas, nous allons marcher des deux côtés de la rivière, un endroit idyllique. Ils ont bien fait de s'établir là après avoir quitté Orsainville.  Ensuite nous allons chercher Gilles, l'ami d'enfance de Serge, qui demeure maintenant en logement. Ce fut une année très difficile pour lui.  Charlotte est décédée il y a un an, puis il a vendu sa maison et s'est départi de son petit chien.  Il essaie de s'adapter à sa nouvelle vie mais ce n'est pas facile.

Lundi matin, nous allons chercher ma grande amie Liliane, qui fut ma professeure d'orgue et de piano, à la résidence des religieuses, les Jardins d'Évangéline. Avec sa consoeur Marie que nous avons aussi connue il y a quelques années, nous allons déjeuner chez Cora. Ce sont deux femmes pleines d'énergie et de joie de vivre que nous revoyons avec plaisir d'année en année.  A Salzbourg, j'avais beaucoup pensé à Liliane et je lui avais rapporté un petit souvenir de Mozart. La vie en communauté fait qu'elles ne souffrent jamais de solitude, comme cela arrive souvent aux personnes qui se retrouvent seules à un certain âge.

Avec Marie et Liliane

Nous prenons ensuite la route pour l'Est de la province par la rive sud du fleuve.  C'est au Parc du Bic que nous nous installons pour les deux prochains jours. Mais ça, je vous le raconterai dans un prochain article.