samedi 5 août 2023

Kouchibouguac, jour 1

 Avec le changement d'heure, nous nous levons plus tard ce matin. Avant que la pluie commence, et oui nous n'y échapperons pas, nous allons marcher sur le sentier qui va vers la plage Kelly.

Nous nous arrêtons au kiosque Ryan où se fait la location de vélo "fat bike", ce sera notre activité pour lundi . Serge est assailli par les moustiques qui aiment bien ses jolies jambes blanches. Il a une pensée pour Catherine qui a connu le même sort l'été dernier.
 

Sur les paneaux explicatifs nous apprenons que ce territoire était occupé par les Micmacs avant l'arrivée des Européens.  Ils avaient mis au point différents types de canots d'écorce destinés à des usages précis. Il y avait le canot de chasse, le canot de grande rivière, le canot de haute mer et le canot de guerre. Le canot de haute mer, dit du voyageur, faisait la traversée depuis les côtes du Nouveau-Brunswick jusqu'aux Iles-de-la-Madeleine. Il fallait de deux à quatre semaines pour construire un canot et pouvait durer de cinq à vingt ans, selon la qualité de la fabrication. Ces canots si légers à porter, si souples à manier et si rapides ont suscité l'admiration des premiers colons français et anglais.  
 


 

 Finalement nous rebroussons chemin avant d'atteindre la plage Kelly car le ciel se fait de plus en plus menaçant. Nous nous arrêtons au magasin du parc pour acheter du pain mais une pancarte à la porte indique qu'il est fermé, probablement pour la saison car il n'y a rien à l'intérieur. Comme il nous reste deux tranches de pain, il faudra tirer à la courte paille pour déjeuner demain matin.
 

Nous sommes tout près du camping et le ciel se déverse sur nous. Heureusement Serge a apporté son grand parapluie et nous pressons le pas. À l'arrivée au site, nous découvrons que nos voisins bruyants sont partis. La tranquillité est revenue.

Nous sommes maintenant bien au sec dans le ventre d'Oscar et nous nous remémorons des moments  sous la pluie en canot-camping avec enfants et petits-enfants. Il y avait des jeux, des rires et bien de l'ingéniosité pour se garder au sec ainsi que le feu de camp.

Après un dîner succinct et un peu de lavage, nous nous installons pour lire en écoutant ZAZ nous chanter des airs de la France. À 14h30, le soleil réapparaît, la terre s'assèche, les oiseaux chantent. La vie est belle.

Le gazebo est parfait comme sèche-linge en temps pluvieux

1 commentaire: